Selon l'expression consacrée, la fin justifie les moyens. Les footballeurs l'ont bien compris, et n'hésitent pas à user de tous les artifices pour l'emporter. Les simulations sont ainsi devenues légion, petit florilège.
Le 7 octobre 2012, Luis Suarez s'attirait les foudres d'une bonne partie des amoureux de ballon rond. Sur le terrain de Stoke City, l'attaquant de Liverpool gratifiait le public d'une improbable simulation dans la surface de réparation, tellement grossière qu'elle en a fait le tour du monde. De quoi mettre en colère Jim Boyce, le représentant du football britannique à la FIFA : « J'ai observé plusieurs situations litigieuses récemment et j'ai revu le match de Suarez et l'incident deux ou trois fois. Pour moi, ce n'est rien d'autre que de la tricherie. C'est en train de devenir un cancer pour ce jeu et je crois que les simulateurs avérés devraient être sévèrement punis. On peut agir rétrospectivement comme le font certaines fédérations et je pense que c'est la meilleure chose à faire ».
Une énième incartade pour l'Uruguayen qui n'en est pas à son coup d'essai, et qui a alors mis en lumière le vrai problème des simulations. Exagérer un coup reçu pour inciter l'arbitre à accorder un carton rouge à son adversaire, s'écrouler dans la surface de réparation pour tenter d'obtenir un pénalty, se crocheter soi-même pour gagner une faute, voire même aller jusqu'à se frapper soi-même pour faire exclure son vis-à-vis... Les footballeurs usent de roublardise et de gestes en contradiction avec les règles élémentaires du fair-play. Tous les moyens sont bons pour gagner dit-on, et nombreux sont les joueurs à être de véritables adeptes de cet adage.
Alors, en cette semaine traditionnellement dédiée aux tops 10 et autres best of ou encore bêtisiers en tous genres, Foot Mercato vous propose un petit florilège des pires simulations de la planète ballon rond. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il y a un sacré condensé de gestes tous plus ingénieux les uns que les autres. De Cristiano Ronaldo à Fabrizio Ravanelli, en passant par Alberto Gilardino ou bien encore Nenê... Attention les yeux, ça vaut le détour !