La belle revanche de l’un des pires flops de l’histoire de la L1 !

Pavel Fort. Voici un nom qui doit encore donner des sueurs froides aux supporters toulousains. Débarqué en janvier 2007 sur les bords de la Garonne pour épauler Johan Elmander, celui qui était alors considéré comme l’un des plus grands espoirs du football tchèque s’est totalement troué au Téfécé. « J’avais discuté avec pas mal de spécialistes comme Ivan Hasek avant son arrivée et ils m’avaient dit que son adaptation allait être difficile. Bon on l’a pris quand même... » regrettait Elie Baup, alors coach des Pitchounes, dans un entretien accordé à Foot Mercato.

Une dizaine de matches, aucun but et un niveau à donner froid dans le dos ont suffi aux dirigeants toulousains pour réagir et prêter leur buteur qui n’en était pas un six mois après son arrivée. S’en suivront deux prêts successifs au Brussels FC (D1 belge) puis dans son ancien club du Slavia Prague, avant que le Téfécé ne parvienne à s’en débarrasser définitivement à l’été 2009. Fort a alors 26 ans, il rejoint l’Allemagne et l’Arménia Bielefeld, tout juste relégué en D2.

Sa première saison outre-Rhin est encourageante, mais ses 10 buts en championnat ne permettent pas à son club de retrouver la Bundesliga. Et tel un oiseau de mauvais augure, sa saison 2010-2011 ratée correspondra à une relégation de son club en D3. Pavel, lui, n’aura pas à vivre l’enfer de la D3, le tchèque signant à Dresde, alors promu en D2. Il y restera deux ans, mais décevra à nouveau, avec neuf petits buts en plus de 40 rencontres.

Finalement arriva l’été 2013. Pavel Fort rejoint le Slovan Bratislava, champion de Slovaquie en titre. Et à déjà 30 ans, l’ancien espoir semble enfin avoir trouvé un championnat à sa taille. Avec un style des plus singuliers, le Tchèque empile les buts (10 en 12 journées) et caracole en tête du classement des buteurs tandis que son équipe surfe sur le championnat. Finalement, après des années de déceptions en série, Pavel Fort parvient enfin à faire honneur à son nom.