Entretien avec... Seydou Doumbia : « Chelsea est le club qui m'a toujours fait rêver »

Très côté sur la scène européenne, Seydou Doumbia fait le bonheur du CSKA Moscou. De ses débuts tonitruants en Suisse à son arrivée en Russie, le serial buteur ivoirien se confie à Foot Mercato et nous avoue qu'il rêverait d'évoluer à Chelsea.

Par Sébastien DENIS
4 min.
Seydou Doumbia @Maxppp

FM : Seydou Doumbia, vous n'avez que 23 ans et vous avez déjà pas mal voyagé (Japon, Suisse, Russie). Pouvez-vous nous raconter votre parcours atypique.

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SD : J'ai été formé à l'Athetic Adjamé d'Abidjan sous la houlette du président Olivier Koutoua. J'y ai joué en 2e division ivoirienne avant d'être prêté à Denguele en 1ere division où j'ai terminé meilleur buteur du championnat. Ces bonnes performances m'ont permis de rejoindre le Japon. Là bas, j'ai connu quelques difficultés, mais j'ai pu rebondir en Suisse aux Young Boys par l'intermédiaire de mon ami Thierry Doubai qui a harcelé son agent (qui est maintenant aussi le mien) pour que je le rejoigne. J'ai joué 2 saisons en Suisse avec pas mal de réussite et me voilà maintenant en Russie au CSKA depuis la saison dernière.

FM : Justement, vos nombreux buts en championnat suisse (50 buts en 64 matches dont seulement 37 titularisations) vous ont fait prendre une nouvelle dimension. À quoi peut-on associer une telle réussite avec les Young Boys ?

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SD : J'ai été mis dans de bonnes conditions dès mon arrivée. Les dirigeants des Young Boys m'ont accordé leur confiance et j'ai enchaîné les buts alors que je n'étais que remplaçant. Au final, j'ai terminé meilleur buteur en débutant à seulement 8 reprises. Ce qui m'a valu d'être élu meilleur joueur du championnat. La deuxième saison avec un statut de titulaire, j'ai terminé meilleur buteur de Superleague pour la seconde fois et élu meilleur joueur. Mais j'ai pu obtenir tout ceci grâce au soutien de mes coéquipiers et de mes proches qui ont toujours été derrière moi et voilà...

FM : Votre nom a été évoqué à plusieurs reprises en France, notamment à Rennes, comment expliquez-vous qu'aucun club français n'a osé miser sur vous alors que vous aligniez les buts comme les perles en Suisse ?

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SD : Difficile à dire. Je sais par le biais de mon agent qu'il y a bien eu des contacts avec des clubs de L1, mais après je n'en sais pas plus. Je pense que seuls les dirigeants des clubs concernés pourraient répondre à cette question.

FM : Finalement, vous avez débarqué en Russie au CSKA Moscou, avez-vous eu des difficultés à vous adapter au rude climat moscovite ?

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SD : Non pas spécialement, car l'hiver arrive en même temps que les vacances puisque les dates du championnat sont étudiées pour ne pas jouer par – 20 °. Ensuite, les camps d'entrainement se déroulent au soleil donc pas de problème pour moi. N'oubliez pas que j'ai joué en Suisse où le climat ne ressemble pas non plus au climat africain.

FM : Avec une deuxième place au championnat et une élimination en huitième de finale de la Ligue Europa, êtes-vous heureux de votre première saison ?

SD : J'ai joué une demi-saison au CSKA avec quelques petits pépins physiques en novembre qui m'ont fait manqué quelques matches et malgré mes 11 buts je ne suis pas entièrement satisfait de moi. J'aurais pu faire bien mieux. J'espère donc que cette saison me permettra de retrouver un rendement plus conforme à mes ambitions.

FM : Vous restez sur 4 buts lors des cinq derniers matches, vous avez trouvé la bonne carburation, comment l'expliquez-vous ?

SD : Tout simplement par le travail. Plus le temps passe, plus vous côtoyez vos coéquipiers à l'entraînement et en match et plus les automatismes deviennent évidents.

FM : Vous n'avez jamais caché qu'évoluer à Chelsea était l'un de vos rêves. Envisagez-vous de jouer en Premier League dans un futur proche ?

SD : Chelsea est le club qui m'a toujours fait rêver depuis ma plus tendre enfance, mais ce n'est pas une obsession. J'ai un contrat qui court jusqu'en juin 2015. Pour l'instant, je me consacre à 100 % au CSKA, club avec lequel j'ai beaucoup d'ambitions.

FM : Un grand club de Ligue 1 aurait-il les moyens de vous séduire ?

SD : Pourquoi pas, il ne faut jamais dire jamais dans le football. Si des clubs français ont envie de me séduire, ils peuvent contacter mon agent et nous nous assiérons autour d'une table pour en discuter.

Retrouvez toute l'actualité de Seydou Doumbia sur son site officiel : seydou-doumbia.com

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