C'est ce qui s'appelle s'offrir une reconversion étonnante. Le ballon rond terminé, Fabrice Fiorèse se lance dans le cornet de glaces !
Des hauts, des bas, mais trois clubs comme l'Olympique Lyonnais, le Paris Saint-Germain et l'Olympique de Marseille à son actif : assurément Fabrice Fiorèse n'a pas à rougir de sa carrière. L'attaquant débute dans la capitale des Gaules, dans sa région natale, lui le natif de Chambéry. Mais, ne parvenant pas à s'imposer du côté de Gerland, le joueur décide de tenter l'aventure en Bretagne, et plus précisément à Guingamp. Un grand écart géographique qui, sans mauvais jeu de mot bien entendu, lui permet d'aller de l'avant, et voilà que l'ailier s'éclate à l'EAG.
123 matches et 43 buts plus tard, il quitte le Roudourou pour le Paris Saint-Germain. Grand écart là encore, mais le joueur s'en sort avec les honneurs au Parc des Princes, malgré une étiquette de simulateur qui commence à lui coller à la peau. Mais une carrière est faite de choix parfois délicats, et Fiorèse surprend tout son monde en quittant Paris pour l'Olympique de Marseille. Un pari qui n'est pas une franche réussite, loin de là, et l'attaquant va peu à peu voir son parcours décliner. D'Al Rayyan à Amiens en passant par Lorient, celui qui a été formé entre Rhône et Saône n'a plus le même impact.
Et après une dernière pige à Troyes, le joueur décide de raccrocher les crampons en 2009. Et aujourd'hui, c'est vers une aventure bien différente que Fabrice Fiorèse se tourne, en ouvrant un glacier, le Barbarac, comme il l'avoue au Dauphiné Libéré : « Au début, je pensais vivre une retraite paisible mais j’ai fini par tourner en rond et ça énervait ma femme. Je me suis toujours investi à fond dans ma tâche. Je suis issu d’un milieu populaire et j’aime le travail bien fait dans le respect de ceux qui m’entourent ». Des valeurs simples et pourtant essentielles.