Coupe du Monde U17 : le héros Lazaro raconte la terrible remontada du Brésil face à la France

La France menait 2-0 face au Brésil en demi-finale du Mondial U17 avant de s'incliner 3 buts à 2. Buteur décisif, Lazaro est revenu sur cette soirée cauchemardesque pour les Tricolores, mais magique pour les jeunes Auriverdes.

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Brésil @Maxppp

A la pause, l'équipe de France U17 pensait avoir fait le plus gros du travail. En menant deux buts à zéro, les coéquipiers du Parisien Adil Aouchiche se voyaient peut-être déjà disputer la grande finale. Mais ça, c'était avant que les jeunes Auriverdes ne leur collent un cinglant 3-0 en deuxième période, parvenant ainsi à arracher in extremis leur qualification (3-2).

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Buteur décisif en toute fin de match, l'attaquant de la Canarinha, Lazaro se souviendra longtemps de ce match. Auteur de 14 buts en 15 matches dans le championnat brésilien U17, Lazaro ne devait pourtant pas disputer cette Coupe du Monde des moins de 17 ans. Appelé au dernier moment pour pallier le forfait de Juan, il a inscrit cette nuit son premier but de la compétition pour le Brésil. Et quel but. Entré à vingt minutes du terme à la place de Diego Rosa, Lazaro est donc l’homme qui a marqué la réalisation de la victoire à la 89e minute (3-2).

Lazaro savait que le Brésil allait gagner

Un exploit que le joueur du Mengão avait senti venir, lui qui est entré en jeu au moment où les Français menaient encore au score (2-1). « Je leur ai dit d’y croire, d’y croire, de faire preuve de patience. D’aller chercher le premier but puis le deuxième. Quand je suis entré en jeu, je le sentais dans ma tête. Quand Dieu vous parle… Ce fut un moment très joyeux pour moi », a-t-il déclaré à Globoesporte. Une envie de renverser les montagnes que Lazaro a rapidement transmise à ses coéquipiers.

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« Tout le monde a parlé (à la mi-temps, quand il y avait 2-0 pour les Bleus), Gabiel Noga, le préparateur physique, Arthur. Moi j’étais un peu anxieux. J’envie d’entrer en jeu, avec tout le respect que je dois à mes partenaires. Et puis Arthur m’a dit : tu vas entrer, tu vas entrer. Je ne t’en fais plus de mon côté et le coach m’a appelé et j’ai eu la chance de marquer. Je ne suis pas le sauveur de la patrie, mais j’étais confiant. A la mi-temps, certains coéquipiers sont venus me parler et je m’étais mis en tête que j’allais entrer. Lors des grands matches, je suis assez tranquille. Je m'en remets à Dieu. Quand je reçois le ballon, je suis calme pour pouvoir marquer. » Et malheureusement pour les Français, il en a fait la démonstration hier.

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