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Mondial 2010 : les révélations qui vont agiter le mercato estival (2/3)

Alors que se profile la finale du Mondial 2010, dimanche soir, l'heure des bilans ne va pas tarder à sonner. Si on attendait les Messi, Cristiano Ronaldo, Ronney ou encore Ribéry, rares sont les stars qui ont donné satisfaction. Dans le même temps, de nombreux talents inconnus du grand public ont éclaté aux yeux du monde et alimentent déjà les rumeurs de transferts.

Par Jonathan Sberro
4 min.
Sanchez et le Chili ont fait souffler un vent nouveau sur le Mondial @Maxppp

À chaque Coupe du Monde ses révélations qu’on attendait pas forcément. La rédaction de FM vous propose donc un tour d’horizon de ces joueurs dont les qualités sont sorties du lot lors de ce Mondial 2010. Aujourd’hui, notre deuxième volet est également consacré aux joueurs appartenant à des sélections éliminées au plus tard en huitièmes de finale. Dimanche après midi, retrouvez notre troisième et dernier volet, consacré cette fois aux joueurs des sélections ayant au moins atteint les quarts de finale.

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Enrique Vera (31 ans, milieu de terrain, Paraguay)

Difficile de parler de révélations à proprement parler pour un joueur de son âge. Pourtant, il rentre parfaitement dans cette catégorie, tant il a surpassé tout ce que l’on pouvait attendre de lui. Auteur d’un but contre la Slovaquie pour la seule victoire de son équipe lors de la phase de poules, son gabarit élancé, quoiqu’un peu frêle (1,79 m ; 67 kg), a toujours été au cœur du système mis en place par le sélectionneur paraguayen, Gerardo Martino. Sa générosité et son pressing ont fait des malheurs dans le système ultradéfensif des Guarani (3 buts marqués et 2 buts encaissés en 5 matchs). Ce joueur discipliné par excellence est également entièrement dévoué à la cause de son équipe. Si Vera a fait une grosse impression à la rédaction de FM, il serait cependant vraiment étonnant de voir le joueur du club équatorien du Club Atlas de Guadalajara apparaître dans les gazettes des transferts.

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Fabio Coentrão (22 ans, défenseur, Portugal)

Plus qu'une simple révélation, le jeune Coentrão fait tout simplement figure de meilleur joueur portugais du Mondial. Déjà auteur d'une excellente saison avec Benfica, où il a formé l'une des meilleures doublettes d'Europe avec Angel Di Maria, cet ancien milieu offensif reconverti latéral a vraiment impressionné sous le maillot de la Selecção. Naturellement porté vers l'offensive, le natif de Vila do Conde aura passé son temps à balayer tout le flanc gauche de son équipe, sans pour autant se laisser déborder défensivement. Solide dans les duels, vif et technique : ses qualités n'auront pas manqué de taper dans l'œil de nombreux recruteurs. Parmi eux, on retrouve notamment ceux du Bayern Munich, du Real Madird, de la Juventus ou encore de l'Atlético Madrid. Sous contrat jusqu'en 2015, il a déjà fait part de ses envies d'ailleurs. Il en coûtera 30 M€ aux clubs intéressés, montant de sa clause libératoire.

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Pablo Barrera (23 ans, milieu de terrain, Mexique)

Il a été le joker de luxe du Mexique durant cette Coupe du Monde. Et chacune de ses entrées aura amené une énergie supplémentaire dans les offensives des hommes de Javier Aguirre. Cet ailier, qui peut jouer aussi bien à droite qu'à gauche, a d'ailleurs posé énormément de problèmes à la défense tricolore lors du deuxième match de poule remporté facilement par les Aztèques. C'est même le natif de Tlalnpantla qui a obtenu le penalty du 2 à 0 au bout d'un joli numéro de soliste. Doté d'une technique intéressante, il a su faire jouer sa vivacité dès qu'il en a eu l'occasion. Le joueur des Pumas UNAM aura à ce point réalisé de belles prestations qu'il serait déjà dans le viseur de Manchester United. Sir Alex Ferguson ne serait cependant pas le seul sur le coup puisque Tottenham, West Ham, Valence et la Lazio Rome seraient également intéressés.

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Keisuke Honda (24 ans, milieu de terrain, Japon)

Depuis la retraite d'Hidetochi Nakata, le football japonais se cherchait une nouvelle star. Il l'a désormais trouvé en la personne de Keisuke Honda. Véritable maître à jouer de la sélection nippone, le joueur appartenant au CSKA Moscou aura pesé sur chacune des rencontres de son équipe (2 buts en 4 matches). Si sa frappe de balle, sa vivacité et surtout sa qualité technique au dessus de la moyenne ont ravi les spectateurs, son abnégation, son volume de jeu et son altruisme n'auront pas manqué d'intéresser la foule de recruteurs présente dans les travées des stades sud-africains. Acheté 9 M€ par le club russe en janvier dernier, les clubs intéressés comme le Milan AC, Valence, Arsenal, City ou encore Liverpool devront sans doute mettre la main au portefeuille pour s'attacher les services de celui qui à récemment déclaré sa flamme au... Real Madrid.

Alexis Sanchez (21 ans, attaquant, Chili)

Si la sélection chilienne, éliminée par le Brésil en huitième de finale (3-0) a très agréablement surpris durant de la compétition, un des hommes de Marcelo Bielsa est rapidement sorti du lot : Alexis Sanchez. Cet attaquant de poche (1,68 m ; 62 kg) doté d’une vivacité et d’une technique largement au-dessus de la moyenne est même logiquement considéré comme la nouvelle pépite du football chilien. Extrêmement entreprenant dès que le ballon lui arrive dans les pieds, le natif de Tocopilla aura d'ailleurs parfaitement fait honneur à son titre de meilleur joueur chilien de l'année 2009. Et si son nom alimentait déjà les gazettes des transferts avant même le début du mercato, ses prestations au Mondial devraient sans aucun doute allonger la liste de ses prétendants. Parmi eux, on compte notamment Lyon, Marseille, mais aussi et surtout Manchester United, le Real Madrid, la Juventus et l'AC Milan.

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